Les territoires connectés osent de grands projets de numérisation de leurs services et de leurs activités.
La transition vers des collectivités et des villes intelligentes porte comme principal enjeu la réduction du coût de la vie à travers la dématérialisation et l’optimisation des process internes.
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L’essor des ressources intelligentes au sein des territoires connectés peut faire naître un fâcheux revers, celui de gaspillage et de fortes dépenses publiques.
Pour éviter ce fléau, les villes doivent proposer d’autres alternatives plus intelligentes. Dans cet article, nous revenons sur quelques options à analyser.
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Plan de l'article
1.Réduire la facture de l’éclairage public
L’éclairage des villes connectées coûte énormément aux collectivités territoriales. C’est plus de 40 % de dépenses engagées par ces dernières pour régler leurs consommations d’électricité.
Plusieurs facteurs se trouvent à la base de ce problème. La surconsommation de certains services et l’éclairage abusif des parcs et d’autres lieux fréquentés.
Pour réduire le coût de l’éclairage public, les collectivités doivent prendre quelques mesures qui visent non seulement à améliorer le système d’éclairage, mais aussi à aller vers un pilotage intelligent de l’éclairage.
La réduction de la facture publique peut sans aucun doute réussir grâce au renouvellement des installations anciennes.
Le recours aux installations de LED et aux systèmes écologiques et durables facilite la réduction des dépenses.
De même, les villes peuvent contrôler de manière plus intelligente les horaires d’éclairage des parcs, des parkings, des chantiers, etc.
Les lumières éclairant le patrimoine et les parcs et jardins accessibles au public peuvent cesser de fonctionner au plus tard à 1h du matin ou 1 h après la fermeture du site.
Pour les parkings desservant un lieu d’activité, 2 h après la fin de l’activité. Quant aux éclairages de chantiers en extérieur, il faut tout éteindre à 1 h du matin.
2 Promouvoir une mobilité durable
Le fonctionnement des transports publics coûte cher aux collectivités publiques. Comme abordé sur cette page https://territoireconnecte.fr, l’un des leviers pour construire une ville connectée plus intelligente, c’est le développement d’une mobilité durable. Cela profite autant aux villes qu’à leurs citoyens.
En effet, une mobilité durable propose des services de transport de proximité qui ne polluent pas, qui respectent la transition écologique et facilitent les trajets longs et courts.
Les citoyens peuvent abandonner les transports individuels au profit de la mobilité collective tels que les métros, les trains, les tramways, etc.
Pour amortir les dépenses, il n’est pas exclu pour les collectivités territoriales et les villes de développer d’autres services de transports tels que les vélos libre-service, les trottinettes, le covoiturage et d’autres solutions plus intelligentes.
3.Construire des bâtiments intelligents
Les infrastructures territoriales doivent être de grande qualité. Cela impacte sans aucun doute leur durabilité.
Les bâtiments intelligents aident à éviter les gaspillages de tout genre. En effet, en leur sein, la distribution de l’électricité et de l’eau est automatisée.
Les lampes ne restent plus éternellement allumées après l’oubli ou la négligence de certains. De même, les robinets s’arrêtent automatiquement en absence d’utilisation.
Cette automatisation s’étend également à la régulation de la température interne dans les bâtiments publics afin d’éviter les déperditions thermiques qui coûtent cher notamment pour les factures.
Tout ceci contribue à la réduction des dépenses publiques engagées par les territoires connectés.