Les cyberattaques contre les petites entreprises se sont multipliées ces dernières années. Et, bien que de nombreux dirigeants de PME pensent que les pirates informatiques ne s’attaquent qu’aux géants mondiaux, les entreprises moins importantes constituent des proies de plus en plus attrayantes. Certains types d’attaques, et en particulier les attaques d’ingénierie sociale comme le phishing, les visent en effet beaucoup plus souvent.
Prenant peu à peu conscience de leur vulnérabilité, les PME commencent à renforcer leurs systèmes de sécurité à l’aide d’outils et de pratiques minimisant le risque de violation.
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Les métiers émergents de la cybersécurité
Le taux d’actions cybercriminelles ayant augmenté de 600 % après la pandémie de COVID-19, les entreprises font de plus en plus appel à des hackeurs éthiques, également connus sous le nom de « pentesters » ou « testeurs de pénétration ».
Ceux-ci testent leur sécurité informatique et identifient les vulnérabilités potentielles de leurs systèmes. Comme l’explique CyberGhost, contrairement aux hackeurs malveillants qui cherchent à exploiter ces vulnérabilités pour causer des dommages, les hackeurs éthiques travaillent en étroite collaboration avec les entreprises.
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Avant de faire appel à un hackeur éthique, les entreprises doivent mettre toutes les chances de leur côté afin que celui-ci ne trouve pas de brèche dans leur système de sécurité.
Pour ce faire, elles peuvent opter pour systèmes de sécurité basés sur une intelligence artificielle capable de détecter rapidement toute anomalie, activité suspecte ou attaque potentielle. Le cryptage des données est une autre pratique utile de plus en plus populaire pour protéger les données sensibles et confidentielles contre les pirates informatiques.
Pour repérer les tentatives de fraude, les entreprises misent sur la biométrie comportementale https://t.co/JQ7GxE7ACO#MachineLearning #AI #Python #DeepLearning #100DaysOfCode #fintech #nocode #bitcoin #cybersecurity #cybersecurite #inSurTech #ChatGPT pic.twitter.com/2K3i998oSx
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Les chiffres à retenir
En 2021, 54 % des entreprises françaises ont été la cible de cyberattaques et 40 % d’entre elles ont décidé d’investir pour renforcer leurs systèmes de sécurité informatique. En 2020, 51 % des entreprises de petite taille n’avaient toujours pas mis en place de système de protection en matière de cybersécurité.
Le télétravail, auquel 47 % des entreprises françaises ont recours depuis la pandémie de Covid-19 de mars 2020, a lui aussi un impact sur la cybersécurité. D’après Presse Citron, 62 % des entreprises ayant opté pour cette pratique auraient été victimes de fuites de données. Les télétravailleurs, utilisant pour la plupart leurs appareils personnels pour exécuter des taches professionnelles, ont en effet tendance à cliquer plus facilement sur des liens de phishing.
En ce qui concerne les cyberattaques réussies, elles coûtent en moyenne 50 000€ aux entreprises qui en sont victimes, ce qui représente environ 27 % de leur chiffre d’affaires annuel.
De plus, comme l’indique Carnet de Bord, près de 50 % des petites et moyennes entreprises ayant été victimes de cyberattaques n’arrivent pas à s’en remettre et finissent par déposer le bilan dans les 18 mois qui suivent.
Quelles sont les raisons qui poussent les victimes de #phising (ou #hameçonnage) à cliquer sur un lien malveillant en #entreprise ou en #télétravail❓
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Si les pirates informatiques sont de plus en plus redoutables, les possibilités de protection des entreprises n’en finissent pas de s’améliorer. Comme l’explique La Jaune et la Rouge, L’intelligence artificielle permet de décupler leur capacité à détecter et à répondre aux menaces de manière proactive, tout en réduisant les temps d’arrêt et les coûts associés aux incidents de sécurité dont elles pourraient être victimes.